Le budget fédéral 2025 du Canada offre un véritable tournant pour les fabricants qui misent sur l’innovation. L’élargissement du programme de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&DE) constitue la plus importante bonification de cet incitatif phare depuis des années, et ce sont les entreprises manufacturières qui en profiteront le plus.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le plafond des dépenses admissibles passe de 3 à 6 millions de dollars (dépassant même les 4,5 millions anticipés par plusieurs analystes), les dépenses en immobilisations redeviennent admissibles après des années d’exclusion, et les sociétés publiques ont désormais accès aux crédits remboursables auparavant réservés aux SPCC. Mais au-delà de ces montants, il s’agit d’une occasion stratégique pour les fabricants canadiens d’accélérer leurs projets d’innovation, sans diluer leur capital ni surcharger leurs équipes.

Pourquoi le secteur manufacturier est-il le grand gagnant de la RS&DE?

Le secteur manufacturier a toujours été bien positionné pour la RS&DE, mais ces améliorations correspondent parfaitement à la réalité de l’innovation moderne. Contrairement au développement logiciel, qui mise surtout sur les salaires, la R-D manufacturière implique d’importants investissements en équipements, outillage spécialisé, machines prototypes et modifications de lignes de production. Le retour de l’admissibilité des immobilisations change complètement la donne pour les fabricants.

Prenons l’exemple d’un fabricant de taille moyenne qui développe un nouveau procédé d’assemblage automatisé. Avant, seuls les salaires des ingénieurs étaient admissibles. Désormais, les robots spécialisés, les capteurs sur mesure et les machines modifiées entrent aussi dans le calcul. Pour les innovations manufacturières à forte intensité de capital, cela élargit considérablement le bassin de crédits accessibles.

Le doublement du plafond de dépenses accentue cet avantage. Les fabricants qui mènent des projets d’envergure — développement de nouveaux matériaux, intégration de technologies Industrie 4.0, ou adoption de procédés plus durables — peuvent maintenant récupérer une part beaucoup plus importante de leurs dépenses admissibles, au taux remboursable bonifié de 35 %. Pour une SPCC qui maximise le nouveau plafond de 6 millions, cela représente jusqu’à 2,1 millions de dollars en crédits d’impôt remboursables chaque année.

Les immobilisations : un changement de cap majeur pour la RS&DE

Le retour des dépenses en immobilisations mérite une attention particulière. De 2014 à aujourd’hui, la RS&DE excluait ces coûts, ce qui désavantageait surtout les fabricants dont l’innovation repose sur l’achat d’équipement. Résultat : plusieurs entreprises retardaient ou réduisaient leurs investissements essentiels à leurs efforts de R-D.

Le budget 2025 corrige ce déséquilibre. Les dépenses en immobilisations admissibles — soit la machinerie et l’équipement utilisés directement dans les travaux de RS&DE — sont de nouveau couvertes selon les taux prescrits. Pour les fabricants, cela signifie :

Innovation sur les lignes de production pleinement soutenue : Les fabricants qui modifient leurs lignes ou développent de nouveaux procédés peuvent maintenant réclamer à la fois le travail d’ingénierie et les modifications ou acquisitions d’équipement nécessaires pour tester et implanter leurs innovations.

Développement de prototypes : tous les coûts sont couverts La création d’outillage, de moules ou d’équipements spécialisés pour des prototypes (souvent une dépense non réclamée auparavant) est maintenant admissible lorsqu’utilisée pour la RS&DE.

Adoption accélérée de technologies avancées : Les investissements dans des technologies de pointe — comme l’impression 3D, les capteurs intelligents ou les systèmes de contrôle qualité alimentés par l’IA — sont admissibles lorsqu’ils servent au développement expérimental.

Ce changement profite particulièrement aux fabricants qui innovent en testant et modifiant leur équipement, soit le cœur même de l’innovation manufacturière.

Les sociétés publiques : de nouvelles portes s’ouvrent pour la RS&DE

Jusqu’ici, les sociétés privées sous contrôle canadien étaient les principales bénéficiaires de la RS&DE. Les améliorations de 2025 offrent maintenant des avantages majeurs aux fabricants publics. L’introduction de crédits remboursables pour les sociétés publiques élimine une iniquité de longue date.

Auparavant, les sociétés publiques n’avaient droit qu’à des crédits d’impôt non remboursables, utiles seulement pour réduire l’impôt à payer. Pour les fabricants publics en croissance ou en perte temporaire qui investissent massivement en innovation, ces crédits avaient peu d’impact immédiat. Désormais, ils peuvent recevoir des remboursements en argent, ce qui leur procure des liquidités immédiates à réinvestir dans l’innovation, peu importe leur rentabilité actuelle.

Cela rétablit l’équilibre et élimine un désavantage structurel qui rendait la RS&DE moins attrayante pour les sociétés cotées en bourse par rapport à leurs concurrentes privées.

Pourquoi l’expertise est plus cruciale que jamais pour la RS&DE

Ces nouvelles possibilités s’accompagnent d’une complexité accrue. Le retour des immobilisations exige une documentation rigoureuse et des justifications techniques solides. Les plafonds plus élevés demandent un suivi de projet et une intégration financière plus sophistiqués. Les nouvelles règles pour les sociétés publiques ajoutent des critères d’admissibilité et des exigences de documentation.

Cette complexité force les fabricants à faire un choix : gérer la RS&DE à l’interne, faire appel à un cabinet comptable traditionnel, ou s’associer à des experts spécialisés en RS&DE.

La gestion interne : des ressources limitées

Gérer la RS&DE à l’interne — même avec des équipes de finances et de R-D dédiées — pose de grands défis. Les fabricants excellent à produire, mais naviguer les subtilités techniques et fiscales des demandes RS&DE est une tout autre affaire. Les notions de « difficulté technologique », « investigation systématique » et « développement expérimental » exigent une interprétation spécialisée que la plupart des équipes internes n’ont pas.

De plus, les équipes internes, déjà sollicitées par les opérations, manquent souvent de temps pour la documentation détaillée, la rédaction des justifications techniques et l’analyse financière nécessaires pour maximiser les demandes RS&DE. Résultat : des réclamations prudentes qui laissent beaucoup d’argent sur la table — des fonds qui pourraient soutenir encore plus d’innovation.

Les six grands cabinets comptables : le problème du généraliste

Les grands cabinets offrent des services RS&DE, mais dans le cadre d’une offre globale (audit, fiscalité, conseil). Pour eux, la RS&DE n’est qu’un service parmi d’autres, rarement leur priorité.

Cette approche généraliste entraîne des lacunes prévisibles :

Peu de spécialisation en R-D : Les cabinets traditionnels manquent souvent d’expertise technique approfondie en procédés et technologies manufacturières. Ils peinent à repérer les activités admissibles dans des projets complexes ou à bien expliquer l’incertitude technologique aux examinateurs.

Engagement manuel et par projet : Les grands cabinets interviennent généralement une fois l’an, avec des processus manuels. Il n’y a pas de plateforme continue pour suivre les activités admissibles tout au long de l’année, ce qui mène à des reconstructions fastidieuses et à des demandes d’information rétrospectives qui surchargent vos équipes.

Défense inadéquate en cas de vérification : Lorsqu’une vérification de l’ARC survient, ces cabinets manquent souvent d’expérience spécifique en audit RS&DE et de relations avec les agences gouvernementales. Leur approche généraliste se traduit par une documentation moins solide et un soutien moins convaincant en cas de contestation.

Priorité aux grandes entreprises : Plusieurs grands cabinets privilégient les clients d’envergure, offrant peu de soutien aux fabricants de taille moyenne qui forment pourtant le cœur de l’innovation manufacturière au pays.

L’approche Boast : l’excellence spécialisée

Boast a bâti toute son organisation autour de la RS&DE et des crédits d’impôt à la R-D. Cette spécialisation procure des avantages concrets aux fabricants :

Expertise manufacturière pointue : Notre équipe maîtrise l’innovation manufacturière, du développement de matériaux avancés à l’optimisation des procédés et à l’implantation de l’Industrie 4.0. Nous parlons le langage technique du secteur et repérons les activités admissibles que les généralistes ignorent.

Efficacité technologique : Notre plateforme intègre les données financières, de projet et techniques dans un système continu. Plutôt que de tout reconstruire en fin d’année, nous suivons les activités admissibles en temps réel, ce qui allège la tâche de vos équipes et permet de capter plus de travaux admissibles. Cette approche est idéale pour les projets manufacturiers à forte intensité de capital, où le suivi de l’utilisation et des modifications d’équipement est crucial.

Protection complète en cas de vérification : Nous ne faisons pas que préparer les demandes : nous bâtissons une documentation prête pour vérification dès le départ, conforme SOC II. Notre équipe cumule des décennies d’expérience avec les examinateurs de l’ARC et la défense de dossiers, pour un soutien solide en cas de contestation.

Optimisation des nouvelles mesures : En tant que spécialistes, nous aidons les fabricants à tirer pleinement parti des nouveautés 2025 : repérage des immobilisations admissibles, optimisation des demandes avec le nouveau plafond doublé, et navigation des nouvelles règles pour sociétés publiques.

Partenariat stratégique au-delà des demandes : Contrairement à d’autres fournisseurs qui disparaissent après le dépôt, nous offrons une valeur continue : optimisation, veille réglementaire et planification stratégique RS&DE intégrée à vos initiatives d’innovation.

Pour les fabricants, le choix est clair : l’expertise spécialisée génère plus de retombées, moins de risques et allège la charge interne, comparativement aux approches généralistes ou aux ressources internes surchargées.

Des occasions uniques pour le secteur manufacturier grâce à la RS&DE bonifiée

Le nouveau cadre RS&DE ouvre des perspectives concrètes dans tous les secteurs manufacturiers :

Fabrication avancée et automatisation : Les entreprises qui intègrent la robotique, des capteurs IoT ou des systèmes de contrôle qualité alimentés par l’IA peuvent maintenant réclamer à la fois les salaires de développement et l’équipement spécialisé nécessaire aux essais et à l’implantation.

Innovation manufacturière durable : Les fabricants qui développent des procédés plus propres, des matériaux alternatifs ou des méthodes écoénergétiques peuvent récupérer la totalité des coûts liés aux modifications d’équipement et à l’adoption de nouvelles technologies pour leurs travaux expérimentaux.

Développement de produits et science des matériaux : Concevoir de nouveaux matériaux, améliorer la durabilité ou la performance des produits implique souvent beaucoup d’outillage de prototype et d’équipement de test — désormais entièrement admissibles à la RS&DE.

Optimisation des procédés et Industrie 4.0 : Les fabricants qui misent sur l’amélioration systématique des procédés grâce à l’analytique avancée, aux jumeaux numériques ou aux technologies de fabrication intelligente peuvent réclamer à la fois le développement logiciel et l’équipement capital qui rendent ces innovations possibles.

Solutions manufacturières sur mesure : Les ateliers spécialisés et sous-traitants qui développent des approches inédites pour des besoins clients uniques peuvent maintenant inclure les coûts d’équipement et d’outillage, en plus du temps d’ingénierie.

Étapes concrètes pour maximiser la RS&DE en fabrication

Pour profiter pleinement des nouvelles mesures RS&DE, les fabricants canadiens devraient :

Faire l’audit des activités de R-D actuelles : Passez en revue vos projets en cours à la lumière des nouvelles règles, pour repérer les immobilisations et activités désormais admissibles ou auparavant à la limite.

Mettre en place un suivi continu : Adoptez des systèmes qui captent les travaux et dépenses admissibles à la RS&DE tout au long de l’année, plutôt que de tout reconstruire à la fin.

Faites appel tôt à des spécialistes : Collaborez avec des experts RS&DE qui comprennent l’innovation manufacturière et peuvent structurer vos projets pour maximiser les crédits, tout en assurant la rigueur technique.

Planifiez stratégiquement : Intégrez la planification RS&DE à votre stratégie d’innovation et à vos décisions d’investissement, en reconnaissant que le programme bonifié devient une source majeure de financement pour la R-D manufacturière.

Documentez de façon rigoureuse : Rédigez des justifications techniques solides et tenez des dossiers détaillés sur les incertitudes technologiques, les investigations systématiques et les démarches expérimentales, surtout pour les immobilisations.

L’essentiel pour le secteur manufacturier canadien et la RS&DE

Les améliorations RS&DE de 2025 représentent une occasion historique pour les fabricants innovants. Le doublement du plafond, le retour des immobilisations admissibles et l’accès élargi aux sociétés publiques ouvrent la porte à un financement d’innovation sans dilution comme jamais auparavant.

Mais une occasion sans une exécution solide ne génère aucune valeur. La complexité accrue du programme exige une expertise spécialisée pour profiter pleinement des crédits disponibles et protéger vos demandes lors d’éventuelles vérifications. Pour les manufacturiers, collaborer avec des spécialistes RS&DE comme Boast vous assure de récupérer le maximum de crédits, sans surcharger vos équipes internes ni laisser d’importantes sommes sur la table à cause de demandes trop prudentes.

L’avantage concurrentiel du secteur manufacturier canadien repose depuis toujours sur l’innovation. Avec les bonifications RS&DE prévues pour 2025, le gouvernement augmente considérablement son appui à cette innovation. Les manufacturiers qui tirent parti de ces mesures de façon stratégique — en s’associant à des experts qui maîtrisent à la fois le programme et la réalité de la R-D manufacturière — accéléreront leurs projets innovants tout en accédant à un financement non dilutif important.

La vraie question n’est pas de savoir s’il faut profiter du RS&DE dans ce nouveau contexte. Pour les manufacturiers innovants, il s’agit plutôt de savoir comment en tirer le maximum.

Prêt à exploiter tout le potentiel RS&DE de votre entreprise manufacturière grâce aux améliorations de 2025? Boast allie une expertise pointue en fabrication à une technologie de pointe pour maximiser vos crédits d’impôt pour la R-D, tout en réduisant au minimum le temps requis de votre équipe. Obtenez dès aujourd’hui votre évaluation RS&DE gratuite.