Foire aux questions sur la fermeture de Republic First Bank

  1. Quelle banque a récemment fermé ses portes et quelle était sa taille? Republic First Bank de Philadelphie a été saisie par la FDIC, ce qui en fait la première fermeture bancaire aux États-Unis en 2024. Republic First était une banque de détail de taille modeste, avec 6 milliards de dollars d’actifs et 4 milliards de dollars en dépôts.
  2. En quoi cette fermeture diffère-t-elle des grandes faillites bancaires de 2023? Les fermetures de l’an dernier, comme Silicon Valley Bank et Signature Bank, concernaient des institutions majeures détenant plus de 100 milliards de dollars d’actifs et desservant principalement les secteurs technologique et crypto. Les difficultés de Republic First proviennent plutôt de son portefeuille de prêts hypothécaires aux particuliers.
  3. Quelles sont les causes ayant mené à la fermeture de Republic First? La hausse des taux d’intérêt a durement frappé les activités hypothécaires de Republic First. La banque n’a pas réussi à trouver un acquéreur ni à obtenir les investissements promis après avoir raté plusieurs échéances, ce qui a mené à sa saisie.
  4. Pourquoi la crise bancaire de l’an dernier a-t-elle tant perturbé les startups? Des banques comme Silicon Valley Bank et Signature Bank étaient au cœur de l’écosystème des startups et de la technologie. SVB, à elle seule, desservait plus de 40 % des entreprises américaines soutenues par du capital de risque avant sa chute.
  5. Comment les entreprises peuvent-elles se protéger contre la vulnérabilité bancaire? Il est essentiel d’adopter une stratégie de capital diversifiée, par exemple en profitant des crédits d’impôt à la R-D. Ceux-ci vous permettent de récupérer jusqu’à 500 000 $ par année pour compenser les coûts de paie et d’exploitation liés à l’innovation.

Republic First Bank de Philadelphie a été saisie par la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC) la semaine dernière, marquant la première fermeture bancaire gérée par le gouvernement fédéral aux États-Unis en 2024 — un événement qui rappelle de mauvais souvenirs à plusieurs acteurs du secteur financier.

C’est que, tout juste un an plus tôt, les fermetures bancaires faisaient la une, notamment avec First Republic Bank, dont le nom est similaire, qui figurait parmi trois institutions dont la disparition a ébranlé le secteur technologique et celui des startups.

Mais il existe des différences majeures entre la situation actuelle et celle d’il y a un an, alors que de nombreux fondateurs avaient l’impression que les fondations de l’écosystème startup commençaient à s’effriter.

Même si trouver un aspect positif à une fermeture bancaire peut sembler difficile, les dirigeants d’entreprises innovantes peuvent se rassurer : cette fermeture ne devrait pas ébranler le système comme celles de l’an dernier, qui avaient pris de nombreux CFO et fondateurs de court.

Bien que plusieurs conditions économiques ayant contribué à la vague de fermetures persistent — inflation tenace, taux d’intérêt élevés —, la fermeture de Republic First se situe à une tout autre échelle.

L’ensemble de l’écosystème technologique a été frustré lorsque Silicon Valley Bank, Signature Bank et First Republic Bank ont été saisies au printemps 2023.

Petites banques vs banques spécialisées

Ce qui a rendu les fermetures de l’an dernier si choquantes pour la communauté technologique et des startups, c’est l’ampleur et la portée des institutions touchées. Par exemple, First Republic Bank détenait 232,9 milliards de dollars d’actifs (et 104,5 milliards en dépôts) au moment de la saisie, tout en se spécialisant auprès d’une clientèle fortunée.

Dans le même ordre d’idées, Silicon Valley Bank (SVB) offrait des services sur mesure au secteur techno et aux startups, avec environ 209 milliards de dollars d’actifs lors de sa saisie en mars.

Même si SVB offrait des services spécialisés, il ne s’agissait clairement pas d’une petite banque au sens traditionnel. En fait, plus de 40 % des entreprises technologiques et de santé américaines soutenues par du capital de risque étaient clientes de SVB au moment de la saisie.

Le scénario s’est répété lorsque la FDIC a pris le contrôle de Signature Bank, quelques jours après la chute de SVB. Tout comme SVB auprès des startups, Signature était reconnue comme l’un des prêteurs les plus ouverts à la crypto à Wall Street au cours de la dernière décennie, avant sa fermeture.

En 2022, l’équipe de Signature avait même tenté de « liquider » son portefeuille axé sur la crypto et la blockchain, anticipant un désintérêt du marché pour ce secteur — ce qui s’est effectivement produit. Dès décembre 2022, les signes étaient déjà là pour Signature, qui affichait alors environ 110 milliards de dollars d’actifs et 83 milliards en dépôts.

Les banques de détail ressentent maintenant la pression — quelle sera la prochaine?

En 2024, la situation de Republic First illustre une réalité bancaire plus locale et personnalisée. D’abord, Republic First était avant tout une banque de détail, avec 32 succursales en Pennsylvanie, à New York et au New Jersey.

Ainsi, Republic First comptait 6 milliards de dollars d’actifs et 4 milliards en dépôts en janvier, soit une fraction des montants à dix chiffres de SVB, Signature ou First Republic.

De plus, la majorité des difficultés de Republic First proviennent de son portefeuille de prêts hypothécaires, qui a « chuté de façon marquée dans un contexte de hausse des taux », selon une présentation faite aux investisseurs l’an dernier.

Malgré une certaine transparence sur la situation financière de la banque à la fin de l’année dernière, ses tentatives pour trouver un acquéreur avant la saisie ont échoué, les dirigeants ayant raté des échéances clés et les plans de recapitalisation n’ayant pas abouti. Non seulement la banque a été retirée du NASDAQ en août, mais les promesses antérieures d’injection de fonds du groupe Norcross-Braca ne se sont jamais concrétisées, les dirigeants de Republic First ayant manqué d’importantes échéances pour les actionnaires tout au long de 2023.

Bref, pour ceux qui faisaient affaire avec Republic First, les difficultés de la banque n’étaient pas une surprise (même si la fermeture reste frustrante et préoccupante pour les clients directs). Par ailleurs, Republic First ne finançait pas directement des entreprises technologiques ou des startups — sa spécialisation dans les prêts hypothécaires aux particuliers est d’ailleurs ce qui a mené à sa saisie.

Mais comme les fermetures bancaires font désormais la manchette presque chaque année, il est pertinent de rappeler aux dirigeants financiers, peu importe la taille de leur entreprise, l’importance d’une stratégie de financement diversifiée pour se prémunir contre les risques institutionnels.

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