Boast a constaté qu’en 2024, alors que les dirigeants se concentraient sur l’essentiel, ils ont laissé passer des occasions de financement non dilutif, préférant miser sur le fonds de roulement et le crédit pour composer avec l’inflation, la rareté de la main-d’œuvre et l’incertitude économique.
VANCOUVER, CANADA, le 24 octobre 2024 – Boast, chef de file nord-américain en intelligence sur les crédits d’impôt et la R-D, publie la version 2024 de son rapport annuel de référence sur la R-D. On y apprend que les entreprises ont payé le prix d’avoir mis la R-D dédiée en veilleuse face à l’incertitude du marché au cours de la dernière année.
Le rapport de référence sur la R-D 2024 présente les résultats d’un sondage mené auprès de plus de 500 dirigeants d’organisations axées sur la R-D à travers l’Amérique du Nord. L’objectif : dresser un portrait des modes de financement de l’innovation et du développement de produits. Résultat : en 2024, de nombreux dirigeants se sont concentrés sur les besoins essentiels de leur entreprise, notamment en raison de l’inflation et d’une conjoncture économique incertaine. Plusieurs équipes ont dû revoir leurs plans, ce qui a réduit la marge de manœuvre pour prendre des risques et a mené à des occasions manquées de croissance, notamment en matière de financement non dilutif comme les crédits d’impôt.
Pour plusieurs équipes, cela s’est traduit par une approche plus prudente envers la R-D en 2024 : moins de ressources directement consacrées à la R-D et moins d’entreprises qui profitent de sources de capital non dilutif comme les subventions et les crédits d’impôt. Le fonds de roulement demeure la principale source de financement d’une année à l’autre, mais les marges de crédit se sont imposées comme deuxième choix pour la majorité des répondants. En effet, 42 % des dirigeants ont utilisé des marges de crédit en 2024, comparativement à seulement 38 % en 2023.
On observe aussi une baisse marquée du financement non dilutif sous forme de crédits d’impôt et, surtout, de subventions. Les crédits d’impôt sont passés de 39 % (2e source de financement) en 2023 à 36 % (3e place), tandis que les subventions ont chuté de 32 % (5e place) à seulement 27 % (toujours 5e) en 2024.
« De façon générale, même si plusieurs dirigeants ont maintenu un budget pour la R-D en 2024, ils ont réalisé moins d’activités admissibles aux subventions ou aux crédits d’impôt. Ils risquent d’en payer le prix à long terme », explique Imad Jebara, PDG de Boast. « Reporter ou réduire la R-D peut sembler une stratégie prudente pour traverser la tempête, mais en réalité, cela prive les équipes de financements gouvernementaux essentiels pour prolonger la durée de vie de leurs projets d’innovation. »
Dans le même esprit, les dirigeants étaient beaucoup plus préoccupés par la prévision financière et la rétention des talents en 2024 qu’en 2023. Cette tendance s’explique sans doute par l’inflation, mais aussi par les craintes liées au crédit, aux taux d’intérêt et aux tendances du capital de risque et du financement privé observées au cours des 12 derniers mois. Résultat : un réflexe de prudence chez les dirigeants sondés.
Fait intéressant, la solution à plusieurs de ces défis pourrait justement passer par un investissement accru en R-D.
En effet, les activités innovantes admissibles peuvent vous donner accès à des sources de capital qui prolongent la durée de vos opérations, tout en renforçant vos produits. De plus, utiliser des outils qui centralisent les données clés et offrent des analyses concrètes et immédiates permet aux équipes d’en faire plus, sans mobiliser davantage de ressources.
Découvrez l’analyse de Boast dans notre rapport de référence 2024 sur la R-D (EBook) ou consultez tous les résultats dans notre document Résultats du rapport de référence 2024 sur la R-D.