Après avoir connu certains des plus bas niveaux d’investissement en capital de risque depuis la pandémie au premier trimestre de 2023, les startups technologiques des régions de Toronto et de la Colombie-Britannique ont vu les montants investis faire un retour en force au deuxième trimestre.

Au total, les investissements dans le secteur technologique de Toronto ont dépassé le milliard de dollars au deuxième trimestre, soit une hausse de plus de 733 % par rapport au premier trimestre, où les investissements étaient tombés à un creux de trois ans de 120 millions de dollars, selon les données de briefed.in. Sur un an, cela représente une augmentation de 71 % des investissements dans l’écosystème technologique torontois.

Même tendance en Colombie-Britannique, où l’écosystème technologique a enregistré une hausse de 573 % des montants investis par rapport au premier trimestre, avec 639,6 millions de dollars investis dans les startups locales au deuxième trimestre. Cela représente une augmentation de 213 % sur un an pour la Colombie-Britannique, mais on reste en deçà du 1,2 milliard de dollars investis dans la région au deuxième trimestre de 2021.

Les montants investis bondissent, mais le nombre de transactions stagne

Même si la hausse du financement en capital de risque est une excellente nouvelle pour les startups de Toronto et de la Colombie-Britannique, il faut regarder au-delà des totaux.

À Toronto, par exemple, même si les montants investis sont revenus aux niveaux d’avant 2022 (c’est-à-dire plus d’un milliard de dollars), cela s’est réparti sur seulement 33 transactions au deuxième trimestre 2023, contre 45 au deuxième trimestre 2022 (pour 585,7 millions de dollars) et 75 au deuxième trimestre 2021 (pour 1,15 milliard de dollars).

Même constat en Colombie-Britannique, où moins de startups profitent d’une plus grande part des investissements. Au deuxième trimestre 2023, seulement 16 transactions totalisent 636,6 millions de dollars, comparativement à 21 transactions au deuxième trimestre 2022 (pour 204,3 millions de dollars) et 37 en 2021 (pour 1,2 milliard de dollars).

Dans les deux régions, ce sont les « mégatransactions » qui semblent avoir influencé les chiffres du trimestre. Concrètement, quelques investissements dépassant les 100 millions de dollars ont été accordés à des startups en phase avancée, dont le financement de série C de 360,3 millions de dollars de Cohere, qui représente à lui seul près du tiers des investissements totaux à Toronto pour le deuxième trimestre.

Cela démontre qu’il y a eu moins d’investissements en capital de risque dans les startups en démarrage au cours du dernier trimestre dans les deux marchés. Mais plusieurs facteurs entrent en jeu, comme la saisonnalité (par exemple, les vacances d’été) et l’actualité politique locale, nationale et fédérale.

Remaniement du cabinet fédéral canadien

Cette reprise de l’intérêt des investisseurs en capital de risque dans deux des principaux pôles économiques du pays survient alors qu’Ottawa fait les manchettes avec le remaniement du cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

Ce « remaniement » a entraîné la réaffectation de 23 ministres et la nomination de sept nouveaux ministres, dont quatre pour combler des postes laissés vacants plus tôt ce mois-ci. Même si cela change considérablement la composition du cabinet Trudeau en vue des prochaines élections prévues en octobre 2025, il n’est pas encore clair si ces changements auront un impact — et lequel — sur les programmes de financement fédéraux actuellement offerts par le gouvernement canadien.

En réalité, les nouveaux titulaires à la Défense, à la Justice, à l’Immigration, à l’Approvisionnement, à la Santé et aux Transports auront des répercussions majeures sur l’économie nationale, ce qui finira par toucher l’écosystème des startups.

L’avenir des nouveaux organismes fédéraux de la Couronne annoncés avant et pendant le budget 2023 reste aussi à préciser, notamment la Corporation canadienne d’innovation (CCI) et son rôle pour soutenir les startups innovantes et distribuer du financement. Cela inclut le Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI), qui sera éventuellement intégré à la CCI et qui relève actuellement du Conseil national de recherches (CNRC).

Le capital de risque en démarrage demeure rare, mais les options de financement abondent

Même si les manœuvres gouvernementales et les mégatransactions ont ralenti plusieurs investissements dans les startups en démarrage récemment, il existe encore de nombreuses occasions pour les fondateurs d’obtenir du financement non dilutif partout au Canada.

Avec Quickfund de Boast AI, par exemple, les fondateurs peuvent estimer tout au long de l’année la valeur de leur crédit d’impôt RS&DE de fin d’exercice, et accéder rapidement à une partie de leur crédit d’impôt dès qu’ils en ont besoin. Cela leur offre une solution de financement non dilutif qui peut prolonger leur marge de manœuvre en période difficile, ou leur permettre d’accélérer l’innovation et de réinvestir dans la R-D stratégique.

Boast AI adopte une approche “gants blancs” (hautement personnalisée) auprès des fondateurs innovants pour s’assurer qu’ils profitent de tous les crédits et financements fédéraux auxquels ils ont droit, sans épuiser leurs ressources.

Pour découvrir comment votre équipe peut maximiser ses retours, visionnez notre discussion #InnovatorsLive avec Matt Funk, vice-président, Service à la clientèle.

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