Le rôle de CFO vit sa plus grande transformation depuis des décennies. Alors que les leaders financiers se préparent pour 2026, de nouvelles études de Gartner et Workday révèlent une profession prise entre des pressions contradictoires : réduire les coûts tout en finançant la croissance, et ce, en assumant un mandat élargi qui dépasse largement les responsabilités financières traditionnelles. 

Pour plusieurs CFO, cet équilibre semble impossible à atteindre. Pourtant, il existe un levier stratégique que trop de leaders financiers négligent — un levier qui peut réellement améliorer leur rentabilité sans alourdir leur charge de travail déjà considérable. 

La réalité de 2026 : Les CFO font face à un exercice d’équilibre quasi impossible 

La plus récente étude de Gartner sur les CFO dresse le portrait d’une profession sous pression comme jamais auparavant. Plus de la moitié des CFO (56 %) placent l’optimisation des coûts à l’échelle de l’entreprise parmi leurs cinq principales priorités, et 14 % la considèrent comme leur enjeu numéro un. Cette prudence financière est essentielle dans un contexte économique incertain, mais elle pose un défi de taille. 

En même temps, une pluralité de CFO place l’allocation de capital pour la croissance au sommet de leurs priorités. Voilà toute la tension : comment réduire les coûts tout en finançant l’innovation qui assurera votre avantage concurrentiel? 

Les données montrent que les CFO misent sur l’optimisation du mix de produits et la discipline au niveau des effectifs pour protéger leurs marges, et 42 % prévoient des réductions d’effectifs grâce à l’IA dans les fonctions de soutien. Pourtant, les secteurs les plus ciblés pour des coupes budgétaires en 2026 — comme les frais généraux et les fonctions SG&A — sont justement ceux qui soutiennent la croissance. 

Le mandat élargi du CFO : Plus de responsabilités, mêmes ressources 

Ce qui rend l’équilibre encore plus difficile, c’est l’élargissement spectaculaire du rôle de CFO lui-même. Selon Gartner, 76 % des CFO sont maintenant responsables ou coresponsables de la stratégie de données et d’analytique de l’entreprise. L’étude de Workday identifie quatre nouveaux piliers du mandat du CFO, qui vont bien au-delà de la finance traditionnelle : 

L’architecte technologique : Les CFO pilotent désormais la transformation numérique, et 58 % des équipes financières testent ou utilisent déjà l’IA. Pourtant, seulement 14 % constatent des bénéfices significatifs, ce qui montre l’écart entre l’ambition et la réalité sur le terrain. 

Le stratège des données : Les leaders financiers doivent maximiser la qualité des données à l’échelle de l’entreprise et arrimer l’analytique aux résultats d’affaires. Ce rôle exige une expertise technique que plusieurs CFO sont encore en train de développer. 

Le développeur de talents : Près des trois quarts des CFO citent le manque de compétences de leur équipe comme un frein majeur à l’avancement de l’IA. Les leaders financiers doivent donc transformer leur organisation tout en rehaussant les compétences de leurs équipes. 

Le leader à l’échelle de l’entreprise : Les frontières traditionnelles de la finance s’effacent. Les CFO collaborent maintenant étroitement avec les TI, les RH et les opérations pour piloter la transformation de l’entreprise, tout en gérant des risques élargis comme la cybersécurité, l’instabilité géopolitique et la reddition de comptes ESG. 

Ce mandat élargi signifie que les CFO ont moins de temps, et non pas plus, pour optimiser la performance financière traditionnelle. Comme l’a souligné un dirigeant dans l’étude de Gartner : « Je constate vraiment que le rôle du CFO s’élargit depuis la pandémie, touchant des aspects tactiques comme les achats et la chaîne d’approvisionnement, des enjeux stratégiques et les relations avec les investisseurs. Les CFO sont de plus en plus impliqués dans la transformation de l’entreprise, pas seulement de la fonction finance. » 

La solution cachée : Du capital non dilutif qui ne monopolise pas votre temps 

Voici où les CFO avisés prennent une longueur d’avance : Les crédits d’impôt à la R-D et les programmes incitatifs gouvernementaux représentent l’une des sources de capital les plus sous-utilisées par les entreprises innovantes. Il ne s’agit pas de prêts ni d’investissements en actions, mais bien de remboursements et crédits en argent basés sur des activités de R-D que vous réalisez déjà. 

Pour les CFO qui naviguent dans l’agenda 2026, les crédits d’impôt à la R-D offrent une combinaison rare d’avantages : 

Du capital sans dilution : Contrairement au financement par capital de risque ou aux prêts traditionnels, les crédits d’impôt à la R-D vous procurent du capital non dilutif qui améliore directement votre flux de trésorerie et renforce votre bilan. C’est exactement ce dont les CFO ont besoin pour mettre en œuvre des stratégies d’activisme du capital (capital activism) que Gartner juge essentielles à une croissance rentable. 

Optimisation des coûts grâce à la récupération : Plutôt que de couper dans ce qui vous distingue, les crédits d’impôt à la R-D vous permettent de récupérer des coûts déjà engagés pour l’innovation. Cela cadre parfaitement avec la recommandation de Gartner d’« instaurer une culture de gestion des coûts fondée sur la transparence, la responsabilisation et la compétence financière », tout en protégeant les investissements dans vos différenciateurs stratégiques. 

Un minimum de temps requis de la direction : Bien structurés avec les bons partenaires, les programmes de crédits d’impôt à la R-D exigent très peu d’attention du CFO — un point crucial vu l’élargissement du mandat décrit par Workday. Comme le souligne Gartner, « la priorisation constante, la gestion du temps et la délégation seront essentielles à l’efficacité du CFO » à mesure que les responsabilités augmentent. 

Pourquoi les approches traditionnelles ne suffisent plus 

Le problème, c’est que les approches traditionnelles des crédits d’impôt à la R-D échouent souvent — exactement là où les CFO peuvent le moins se le permettre en 2026 : 

Les six grands cabinets comptables traitent les crédits à la R-D comme une simple ligne dans leur offre de services, sans l’expertise pointue nécessaire pour maximiser les retours. Leurs processus manuels, projet par projet, sont lents et gourmands en ressources — tout ce que les CFO veulent éviter alors qu’ils gèrent déjà la transformation numérique, le déploiement de l’IA et la stratégie d’entreprise. 

Les plateformes purement technologiques promettent l’automatisation, mais livrent des résultats incomplets. Elles omettent des activités admissibles, fournissent une documentation superficielle qui ne tient pas la route en cas de vérification, et disparaissent quand les autorités fiscales frappent à la porte. Pour les CFO désormais responsables de la gestion des risques à l’échelle de l’entreprise, une défense inadéquate en cas d’audit est un risque inacceptable. 

L’approche stratégique : Technologie + expertise, sans le fardeau 

Les CFO les plus aguerris comprennent que les crédits d’impôt à la R-D exigent une approche hybride : combiner l’automatisation de pointe à une expertise spécialisée, sans mobiliser vos ressources internes ni votre temps de direction. 

Cela rejoint la conclusion de Gartner : les CFO performants « trouvent le juste équilibre entre la réduction des coûts et la différenciation concurrentielle ». Gérés stratégiquement, les crédits d’impôt à la R-D constituent des fonds additionnels qui soutiennent l’innovation, sans compromis habituel. 

Pensez à la valeur stratégique : Selon les données du secteur, les entreprises qui travaillent avec des experts spécialisés en crédits à la R-D obtiennent des retours 2 à 3 fois supérieurs à ceux qui passent par des cabinets comptables traditionnels, tout en traitant leurs demandes 75 % plus rapidement et en bénéficiant d’une meilleure défense en cas d’audit. Surtout, ces services sont conçus pour être clés en main — une approche « on s’en occupe et vous passez à autre chose » qui libère le CFO pour des priorités de transformation plus importantes. 

Actions concrètes pour 2026 : Intégrer les crédits à la R-D à votre stratégie financière 

Pour les CFO qui préparent leur stratégie 2026, voici comment intégrer concrètement les crédits d’impôt à la R-D à votre plan global : 

  1. Faites une évaluation stratégique

La plupart des entreprises sont admissibles à beaucoup plus de crédits à la R-D qu’elles ne réclament actuellement. Une évaluation rigoureuse permet d’identifier les activités admissibles en développement de produits, amélioration de processus et résolution de problèmes techniques — souvent avec des occasions majeures en ingénierie, développement logiciel et opérations manufacturières. 

  1. Intégrez-le à votre stratégie de capital

Gartner insiste : les CFO doivent « devenir des activistes du capital » et « évaluer plusieurs sources de financement non traditionnelles ». Les crédits à la R-D devraient figurer en permanence dans votre planification de capital, offrant un flux de trésorerie annuel prévisible pour soutenir l’innovation, sans recourir au financement traditionnel. 

  1. Assurez-vous d’avoir une documentation à l’épreuve des audits

Avec le rôle élargi du CFO en gestion des risques, une documentation inadéquate des crédits à la R-D est un risque à éviter. La bonne approche met en place un système complet de documentation dès le départ. C’est ce type de dossier « blindé » qui protège vos réclamations lors des vérifications gouvernementales, sans exiger une implication continue du CFO. 

  1. Intégrez-le à votre feuille de route technologique et IA

À mesure que votre organisation déploie l’IA et l’automatisation (ce que 58 % des équipes financières font déjà), assurez-vous que votre programme de crédits à la R-D capte ces activités admissibles. Le développement logiciel, l’optimisation d’algorithmes et la résolution de problèmes techniques liés à l’IA représentent souvent des dépenses admissibles importantes. 

  1. Structurez pour une valeur continue

Au lieu de traiter les crédits à la R-D comme un projet ponctuel, structurez votre programme pour une optimisation continue. Un accès à la plateforme toute l’année, des mises à jour régulières et une planification stratégique vous assurent de maximiser vos retours, sans créer de crises périodiques qui détournent l’attention de vos priorités principales. 

Un témoignage terrain 

« Je voulais simplement vous dire que le processus de préparation de la demande a été super simple cette année, rien à voir avec l’an dernier », partage un leader financier ayant opté pour une approche spécialisée plutôt qu’un cabinet comptable traditionnel. « J’ai une grande confiance dans la demande qui est soumise. » 

Ce témoignage reflète ce que de plus en plus de CFO découvrent : la bonne stratégie de crédits à la R-D simplifie réellement la gestion, tout en générant un impact financier concret. 

L’essentiel à retenir pour 2026 

En préparant votre agenda pour 2026, l’étude de Gartner est claire : les CFO doivent conjuguer discipline des coûts et investissements stratégiques pour la croissance, tout en gérant un mandat élargi qui inclut la transformation technologique, la stratégie de données, le développement des talents et la gestion des risques. 

Dans ce contexte, les crédits d’impôt à la R-D sont une évidence stratégique : du capital non dilutif qui renforce votre bilan, soutient l’innovation et ne requiert qu’un minimum de temps de la part de la direction. La vraie question n’est pas « faut-il réclamer des crédits d’impôt à la R-D? », mais plutôt « captez-vous toute leur valeur, sans alourdir votre charge de travail déjà importante? » 

Pour les CFO qui veulent livrer des résultats concrets tout en gardant un esprit d’initiative, les crédits d’impôt R-D représentent une occasion rare : un impact financier réel, sans compromis habituel. C’est de l’argent retrouvé qui soutient exactement le type d’investissement stratégique que Gartner juge essentiel pour réussir en 2026. Vous libérez ainsi du temps pour vous concentrer sur les transformations majeures que vous seul pouvez mener.